Plongeons dans les écrits de Maria qui ne nécessitent pas, je crois de commentaires.
Et ici, permettez-moi de souligner un point sur lequel on ne saurait trop insister : nous, les parents, devons avoir suffisamment de temps pour jouer avec nos enfants. Nous devons connaître leurs jeux. Le fait même que tant de mères et de pères ne trouvent pas aujourd'hui le temps de participer aux jeux de leurs petits enfants est le début même de la désintégration des familles modernes. Au cours des sept premières années de la vie d'un enfant, soit il s'éloigne de ses parents, soit un lien fort se noue avec eux.
Il suffit de les observer pour s'apercevoir que les enfants jouent à des jeux différents selon les saisons. C'est en automne qu'ils aiment courir avec des cerfs-volants ou jouer aux gendarmes et aux voleurs. Au printemps, quand ils peuvent sortir après un long hiver, ils font de la balançoire, grimpent aux arbres, sautent à la corde et s'exercent à l'adresse sur des échasses. En été, à cause de la chaleur, ils préfèrent des jeux plus calmes, si possible des jeux d'eau et de ballon ; tandis qu'en hiver, ils se retrouvent autour d'une table avec des dames et des dominos, du rami et, de nos jours, du Scrabble et toutes sortes de jeux de devinettes, jusqu'à ce qu'une bonne chute de neige leur permette de sortir avec leurs skis et leurs luges.
Il est également très important que les pères connaissent le caractère saisonnier des jeux des petits. Tout comme les oiseaux construisent leurs nids au printemps et commencent leur long vol à l'automne, il semble que les enfants portent un vieil instinct et doivent vivre en s’accordant aux saisons. Pas de jeux d’intérieur au printemps !
Il faut apprendre à célébrer les premières fois.
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