Notes de lecture / traduction de Hard ≠ Bad
Introduction et chapitre 1Hard Is not the same thing as Bad
Dans l’introduction Abbie raconte qu’elle traversait une période difficile pendant laquelle notamment les trajets en voiture avec ses jeunes enfants, et ses jumelles étaient insupportables.
Voilà plusieurs semaines que dans sa tête, elle se répétait : je déteste ça, c’est dur, c’est trop dur. Pourquoi Seigneur, pourquoi me mettre dans cette situation idiote, qui m’empêche d’être une bonne mère, de m’occuper de mes autres enfants, et me bouffe autant d’énergie ?
Elle répétait cette prière depuis des mois, et puis un jour, dans la voiture, elle a entendu cette voix dans sa tête : “quelle partie de ma mort sur la croix pour tes péchés a été facile ? Et pourtant, regarde le bien qui en est sorti.”
Ce fut une révélation.
Et si les attitudes insupportables de ses jumelles n’étaient pas une punition, mais plutôt une miséricorde du seigneur ? Une opportunité quotidienne de mourir à elle-même ? D’extirper les racines de l’impatience et de l’auto complaisance ? De faire grandir sa capacité d’empathie et de ténacité, de devenir plus créative?
Et, à la fin, de la conduire à genoux, au pied de la croix douloureuse et sanglante que son seigneur et sauveur a supporté, non sans but, mais pour son bien à elle.
Et si du bien pouvait sortir de ces tourbillons émotionnels quotidiens ?
Et si, au lieu de mépriser le mal et d’essayer de le rejeter, je l’embrassais, dit-elle, avec les bras grand ouverts ?
Et si je croyais réellement que difficile ne veut pas dire mauvais ?
Chapitre 1.
Un petit changement de perspective.
Regarder les choses difficiles d’une manière différente.
Je devais me rappeler : parce que c’est difficile, cela ne veut pas dire que c’est mauvais.
Le Seigneur fait du bon travail avec moi et il va le mener à terme un jour.
Philippiens 1,6 : J’en suis persuadé, celui qui a commencé en vous un si beau travail le continuera jusqu’à son achèvement au jour où viendra le Christ Jésus.
Livre d’Isaïe chapitre 41 verset 10 : Il me défend de sa main puissante :
Galates 6.9 : Ne nous lassons pas de faire le bien, car, le moment venu, nous récolterons, si nous ne perdons pas courage.
Parfois, simplement murmurer “Difficile, ne veut pas dire mauvais” (Hard ≠ Bad), était le petit changement de perspective qui me permettait de regarder les attitudes de mes enfants non pas comme des attaques personnelles contre ma santé mentale, mais comme une chance d’améliorer ma maternité.
Je me rappelais alors que seuls les meilleurs athlètes gagnent la médaille d’or et que seuls les soldats les plus engagés reçoivent la médaille de l’honneur.
Ce n’est pas par hasard si la Bible compare toute la vie chrétienne à une course et à une bataille. Dans la deuxième lettre à Timothée 4,7 : J’ai combattu le bon combat, j’ai fini la course, j’ai gardé la foi.
Si ça n’est pas une façon de dire que difficile ≠ mauvais, je ne sais pas ce que c’est !
Je dois comprendre que ce n’est pas l’attitude colérique de ma fille de deux ans qui empêche la paix dans notre maison. Elle est simplement une enfant pécheresse. Mais c’est ma réaction colérique, pleine de rage, en tant qu’adulte dans l’histoire, qui est la plus grande voleuse de paix.
Dieu a eu la bonté de m’apprendre à travers chaque bataille avec mes enfants combien j’avais besoin de lui et combien la Victoire lui appartenait, à lui, pas à moi. Nous ne sommes pas les victimes d’un enfant de quatre ans, non pas en raison de nos exceptionnels talents de parents, mais parce que Dieu utilise nos faiblesses parentales pour nous apprendre que lui seul suffit.
Est-il possible de garder mes yeux fixés sur la future joie du ciel, et de porter ma petite croix personnelle, avec la même égalité d’humeur avec la même que mon Seigneur et Sauveur ? Est-il possible de faire plus que survivre dans notre parentalité ? Avec notre propre force : non.
En Dieu, oui.
Demander au Seigneur d’accroître notre capacité à gérer les choses difficiles, c’est un peu comme demander la patience : vous pourriez ne pas apprécier ce qu’il va donner comme réponse à votre prière.
Sans cesse nous allons passer sous le rabot, être purifier comme l’or au creuset.
Première lettre de Saint-Pierre, 5,10 : Après que vous aurez souffert un peu de temps, le dieu, de toute grâce, lui qui, dans le Christ, Jésus, Jésus, vous a appelé à sa gloire éternelle, vous rétablira lui-même, vous affermira, vous fortifiera, vous rendra inébranlable.
LA RÉPONSE DU MONDE AU DIFFICILE
Croire que que nous sommes victimes de la façon dont nos enfants nous « traitent »
Croire que quelqu'un de plus patient ferait ça mieux
Être convaincu que plus la phase difficile est longue, plus elle est mauvaise
UNE RÉPONSE CHRÉTIENNE AU DIFFICILE
Croire que, grâce au Christ, nous avons toujours le choix de vaincre
Être convaincu que Dieu nous donne ce dont nous avons besoin quand nous en avons besoin
Savoir que les solutions rapides produisent rarement un bon résultat
ACTIONS
Mémorisez et méditez 2 Timothée 4 : 7 : « J’ai combattu le bon combat, j’ai terminé la course, j’ai gardé la foi. »
Écrivez sur cinq post-it « dur ≠ mauvais » et affichez-les dans les zones très fréquentées de votre maison pour vous rappeler ce petit changement de perspective.
Demandez au Seigneur de vous indiquer une amie qui pourrait vous aider à changer votre façon de voir les choses difficiles de la maternité. Appelez-la, lorsque le Seigneur vous indique quelqu’un.
Prière
Seigneur, merci de ce que Jésus, “pour la joie qui lui était offerte, a enduré la croix, méprisant la honte » (Hébreux 12 : 2) et, ce faisant, a donné l'exemple ultime du fait que la difficulté n'est pas la même chose que le mal. Aide-nous à faire passer nos mentalités de la négativité à la joie en Toi, par Ta force.
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