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Hard ≠ Bad 6

Chapitre 6

Quand les difficultés viennent de nous



Parfois quelque chose d’extremement banal nous pourrit la vie, par exemple une lampe sans ampoule… Tous les matins on râle parce qu’on n’y voit rien… Que faudrait-il faire ? Prendre 5 mn pour changer l’ampoule. 



La juxtaposition claire entre la facilité de la solution et l’ampleur de la frustration met en évidence à quel point nous sommes capables d’être les architectes de notre propre misère, même de manière banale. 

De toute évidence, les choses difficiles que nous vivons ne sont pas toujours le résultat de circonstances indépendantes de notre volonté, mais peuvent provenir de notre propre paresse, de notre négligence , de notre orgueil ou même de nos péchés délibérés d’égoïsme et d’avidité. 


Abbie raconte ici une année où elle s’en était mis bcp trop sur les épaules. Enceinte, elle a établi un programme énorme avec des activités extra scolaires très nombreuses, programme qui l’a mis KO. 


Parfois, nous invitons les ennuis à franchir la porte simplement par notre ambition incontrôlée d’être une « super-maman ».


Il s'avère que rendre nos propres vies plus difficiles que nécessaire est une maladie maternelle courante. 

Sans surprise, l’élément numéro un qui dépasse de loin les autres sur la liste des choses difficiles auto-infligées est de se coucher trop tard alors que nous savons que nous devrions aller au lit, surtout en sachant que les tout-petits se réveillent toujours à 5h46 sans aucune considération pour notre "besoin" de nous détendre avec un épisode de Gilmore Girls en pliant un panier de linge à 1h00 du matin. Nous dépassons une heure de coucher raisonnable avec des yeux brûlants de fatigue, fabriquant des boucles d'oreilles pour notre boutique Etsy ou nous perdant dans un roman. Ou écrivant un chapitre dans un livre sur la maternité, peut-être ?...

On se dit que ça « vaut le coup » car, pour beaucoup d'entre nous , c'est le seul moment ininterrompu que l'on a de la journée. Et pourtant, inévitablement, lorsque nous nous réveillons avec un mal de tête fulgurant face à la bouche d'un enfant de six ans qui nous souffle au visage et que nous découvrons que le bébé s'est débarrassé de sa couche et a de nouveau peint une fresque murale sur le mur, nous ne pouvons pas nous empêcher de nous demander à quel point cela vaut vraiment la peine de vivre avec cinq heures de sommeil.


Une vidéo drôle montre un personnage suppliant Jésus :  "Arrêtez de me livrer vos combats les plus difficiles", ce à quoi Jésus répond: "MDR, va te coucher plus tôt." 

Regardons le Psaume 127:2 qui dit : « En vain tu devances le jour, tu retardes le moment de ton repos, + tu manges un pain de douleur “



Accepter le don du repos


Nous ne faisons pas de notre mieux et n’utilisons pas notre jugement de la meilleure façon lorsque nous sommes fatiguées. (Et oui, je me rends compte que certaines d'entre nous sont des oiseaux de nuit, mais il y a de fortes chances que, même si vous faites un travail fantastique à 2 heures du matin, le reste du monde n'ait pas les mêmes horaires que vous, et vous subirez toujours les mêmes conséquences d’un manque de sommeil et d'un excès d'énergie de la part de votre tout-petit.)


Heureusement, le reste du Psaume 127:2  est rassurant : « * Dieu comble son bien-aimé quand il dort.» Même si nous essayons de nous convaincre que nous ne pouvons pas encore nous endormir, Dieu est là, nous tendant patiemment le don du repos, si seulement nous sommes assez sages pour le recevoir.


Bien sûr, ne pas dormir suffisamment n’est pas la seule forme d’auto-sabotage dans laquelle nous excellons. Une autre réponse courante (et inconfortable) issue de mon enquête sur les « difficultés auto-infligées » : 

donner un exemple à nos enfants que nous ne voulons pas qu'ils suivent.


Les pièges du « faites ce que je dis, pas ce que je fais » sont innombrables. 

Pendant des années, mes filles ont eu du mal à garder leur chambre propre, en grande partie parce qu’elles voyaient leur maman faire de même. Ce n'est que lorsque j'ai fait de ma chambre une priorité que leurs habitudes ont commencé à changer. Il en va de même pour nettoyer notre voiture, en utilisant une gestion judicieuse du temps et en étant fidèle à notre parole. Et comme c'est glaçant d'entendre votre enfant de sept ans faire taire son jeune frère avec une phrase impatiente (pour ne pas dire grossière ou autre…) que vous savez qu'il a entendue de vous.


Lorsque nous surprenons nos enfants en train de commettre les « péchés de la mère », il est tentant d'éviter le blâme - ou du moins de se tourner vers nos pairs pour obtenir une justification. 

Mais si nous sommes honnêtes, nous devons reconnaître que parfois le fruit du péché que nous ressentons le plus chez nos enfants surgit de la graine de notre propre mauvais exemple.



Dans ce moment d’introspection, nous avons deux choix :


1. Adopter une position mondaine de défense et de bravade. Je suis comme je suis. Les autres font pareil, et s’ils semblent montrer un chemin différent, c’est du flan, en réalité nous faisons tous pareil. 


2. Se repentir et demander au Seigneur la force de donner un meilleur exemple à nos enfants. Et puis (et c’est la plus grosse pilule à avaler) demander à nos enfants de nous pardonner également.



 « Quiconque pratique le péché est esclave du péché » car « alors que nous étions de grands pécheurs, Christ est mort pour nous » (Romains 5 : 8).



Petits pas de progrès


Souvent, la meilleure chose que nous puissions faire une fois que nous avons reconnu le désordre que nous avons causé est de trouver quelqu'un en qui nous avons confiance. Et puis «  Écoute les conseils, accepte la correction : tu finiras par t’assagir ! Il y a bien des projets dans le cœur d’un homme ; le dessein du Seigneur, lui, se réalisera.

 » (Proverbes 19 : 20-21).


Joindre le club


Vous doutez de vous en tant que mère ? De votre capacité à choisir correctement ? A maintenir le cap ? A donner le bon exemple aux enfants que vous aimez plus que votre vie elle -même ? A éviter de vous tirer une balle dans le pied ?

Eh bien, rejoignez le club des mamans chrétiennes qui se compliquent la vie en choisissant le chemin difficile mais qui savent que la grâce de Dieu surpasse nos péchés ! Ok ça fait un acronyme impossible, je vais repenser le nom de ce club. (J’en ai un : Sentinelles de l’Invisible :) )  Rappelez-vous que nous sommes de nouvelles créations en Christ (2 Corinthiens 5 : 17), ce qui signifie que Sa puissance à l’œuvre en nous nous permet d’avancer vers de meilleures disciplines et des habitudes plus pieuses à mesure que nous reconnaissons et rejetons nos vieilles routines charnelles.


Oui, difficile n’est pas mauvais. 

Mais ce n'est pas une excuse pour perpétuer une habitude stressante qui nous nuit, nuit à nos familles et à la paix de nos maisons. En fait, le meilleur dans les difficultés que nous nous imposons est la façon dont elles nous obligent à participer quotidiennement à la bonté de l’Évangile.


Après tout, « Que dire alors ? Allons-nous demeurer dans le péché pour que la grâce se multiplie ? Pas du tout. Puisque nous sommes morts au péché, comment pourrions-nous vivre encore dans le péché ?  » (Romains 6 : 1-2 )


Mais devons-nous continuer à nous repentir et à grandir lorsque nous nous trompons ? Absolument !


LE METTRE EN PRATIQUE


J'ai pensé inclure ici une courte liste de la sagesse que j'ai glanée auprès des autres et des idées du Seigneur m'a révélé au cours des presque dix-huit dernières années, des moyens simples ( mais pas toujours faciles) d'éviter de m'égarer dans les tranchées les plus épineuses de la maternité.


  1. Lecture de la Bible. Je sais. Tellement basique. Sauf que le faites-vous de manière cohérente et avec une attitude d’apprentissage plutôt que pour cocher une case ? 

  2.  Responsabilité. Vous n'avez pas l'impression de pouvoir vous coucher plus tôt, mémorisez l'Écriture, ou vous débarrasser d'une habitude de colère par vous-même ? Vous seriez étonné de la motivation et les encouragements apportés par un bon ami qui est disposé à prier pour vous et à vous rappeler de faire les choses que vous avez dit vouloir faire. 

  3. Listes manuscrites. Bien sûr, c'est low-tech, mais il y a quelque chose d'incroyablement propulsant (et satisfaisant) dans le fait de parcourir physiquement un élément d'une liste de tâches, même si vous écrivez la tâche une fois qu'elle est déjà terminée ! De plus, il est toujours préférable d'écrire les choses plutôt que d'avoir un fouillis de « probablement » qui circulent dans votre cerveau.

  4. Minuteries, alarmes, rappels. Nous vivons à une époque où la technologie est en constante évolution. Nous pouvons littéralement crier de l'autre côté de la pièce : "Alexa, rappelle-moi d'arroser les plantes à 15h00." et elle le fera. Nous pouvons régler une minuterie de nettoyage de quinze minutes et faire une course pour voir tout ce que nous pouvons faire avant que cela ne se déclenche (vous serez probablement surpris par tout ce que vous accomplissez).

  5. Horaires de nettoyage. Je suis toujours un peu surpris par des questions comme « Comment savoir quel jour vous devez passer l'aspirateur sur vos tapis ? » Outre la réponse évidente « Quand ils sont sales », le moyen le plus simple d’accomplir une tâche est de la mettre en rotation régulière pour un jour particulier de la semaine . Si le lundi est le « jour de la salle de bain », alors vous savez que vous aurez des toilettes propres au moins une fois par semaine. (Si vous ne savez pas quand nettoyer quoi, des ressources comme flylady.net ou cleanmama.com proposent des outils gratuits pour vous aider à vous organiser.)

  6. Des heures de coucher décentes ! Je sais que nous l'avons déjà mentionné, mais le sommeil est vraiment notre ami.

  7. La sagesse – en commençant par Dieu, puis votre mari, puis un conseiller de confiance. Trop souvent, je vois cet ordre complètement inversé. Quelqu'un me demandera conseil dans un message direct avant de prier à ce sujet, d'en parler à son propre mari ou de rechercher des conseils divins auprès d'une source en face à face.


LA RÉPONSE DU MONDE AU DIFFICILE

Toujours trouver quelqu'un d'autre à blâmer pour ses difficultés

S'accrocher au péché même qui crée le chaos

Chercher la validation plutôt que les conseils divins



UNE RÉPONSE CHRÉTIENNE AU DIFFICILE


Assumer la responsabilité des décisions imprudentes

Se repentir des mauvais choix qui volent la paix dans nos foyers

Etre ouvert aux bons conseils sur la façon d’éviter de causer des difficultés inutiles dans nos foyers



Actions


Mémorisez et méditez Proverbes 19 :20-21 : «  Écoute les conseils, accepte la correction : tu finiras par t’assagir ! Il y a bien des projets dans le cœur d’un homme ; le dessein du Seigneur, lui, se réalisera.”


Identifiez deux manières dont vous pourriez être l’architecte de votre propre malheur (situations difficiles, souffrance, inconfort).


Écrivez trois choses (régler des minuteries, se coucher plus tôt, mémoriser des versets) qui pourraient vous aider à commencer à rompre avec ces habitudes inutiles. Informez votre amie de vos projets


Prière


Jesus, tu es parfait et sans péché, et pourtant tu as choisi de « chercher non pas ma propre volonté mais la volonté de celui qui m'a envoyé » (Jean 5 : 30). Convaincs nos cœurs d’imiter Ton exemple au lieu de nous accrocher à de mauvaises habitudes (simplement parce qu’elles sont confortables) qui nuisent à la paix de nos foyers.


Si vous avez besoin de réinitialiser votre capacité à utiliser un discours aimable, envisagez de rejoindre la Mission Douceur / Fruits de l’Esprit sur instagram ou via les pdf sur le blog. 





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