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Photo du rédacteurmarie B

Hard ≠ Bad 7

Dernière mise à jour : 31 oct.

Abbie est la mère de 10 enfants.

Parmi eux, il y a deux paires de jumeaux identiques. 2 filles et 2 garçons.

C’est d’ailleurs amusant car ils sont nés le même jour avec plusieurs années d’écart.

Elle explique d'abord que, que nos difficultés soient "égales ou pas" (car oui il est plus difficile d'elever des jumeaux que des enfants uniques, même rapprochés), nous avons tous besoin de Jésus dans nos difficultés.

Et elle explique qu’il est fréquent autour de chez elle, que les médecins proposent à la mère qui attend deux enfants, quand bien même, ils seraient en excellente santé, de pratiquer une « réduction sélective », ce qui revient à mettre un terme à la vie d’un des bébés.

L’idée que gérer un enfant est plus simple que d'en gérer deux conduit la culture moderne à essayer d’échapper à la difficulté, même en supprimant la vie d’un bébé.

Dans la mesure où une telle décision n’est pas admissible pour nous chrétien, en tant que croyant, que devons-nous faire quand les circonstances ou nos convictions, font que la difficulté ne peut pas être évitée ?


Il ne suffit de regarder la lettre chapitre de Jacques chapitre 1 verset 12. «Heureux l'homme qui supportera l'épreuve! Devenu un homme éprouvé, il recevra la couronne de vie que Dieu a promise à ceux qui l'aiment.»


Alors OK c’est très clair, mais une minute ! Il n’y a rien qui parle de notre vie actuelle ! Alors qu'obtenons-nous sur terre qui fait que toutes ces souffrances valent le coup ou sont même simplement possibles à supporter ?


Certains jours, il n’est pas difficile de voir le cadeau reçu en échange de ce que nos enfants nous font vivre de difficile, parce que le Seigneur est assez bon pour remplir parfois nos cœurs de mères d’un amour si grand qu’il pourrait éclater et inonder le monde.


Mais il y a des moments difficiles qui sont tellement longs, tellement inévitables que pour les surmonter nous devons creuser encore plus profondément pour trouver le trésor. Cela nous est rappelé dans le livre des proverbes chapitre 17 verset 3. «Comme le creuset pour l’argent, et le fourneau pour l’or, le Seigneur éprouve les cœurs


Abbie l'a experimenté dès son enfance car son père est bipolaire.


Pendant cette période de sa vie, et même adolescente puis jeune adulte, le Seigneur continuait à lui rappeler cette phrase du psaume : J’en suis sûr. Je verrai les bonté du Seigneur sur la terre des vivants.

Même quand les circonstances étaient les plus difficiles avec son papa, elle avait le choix de se rappeler que c’était ce même père dur, qui perçait son cœur avec des mots méchants, et agissait sans empathie, qui pourtant se rendait à toutes ses matchs de sport, et travaillait dur, jusqu’à s’abîmer, la santé pour que sa femme, la maman d'Abbie et de son frère, puisse rester à la maison et faire l’école à ses enfants.

Elle écrit : avoir été instruit à la maison par ma mère, et que mon père m'ait lu tous les jours la Bible sont les deux fondations qui ont posé ma vision de la famille et de Dieu. Je ne cesserai jamais de remercier Jésus parce que mon père a estimé suffisamment important que maman soit à la maison avec nous pour persévérer dans sa carrière, malgré le peu de salaire, la fatigue etc.



Extrait du chapitre :

Les épisodes maniaques de mon père ont continué à s'intensifier régulièrement (ce qui n'est pas rare avec l'âge), ce qui a entraîné davantage de stress familial et davantage de blessures personnelles. Certaines de ces vieilles blessures palpitent encore par moments. Certaines sont des croûtes systématiquement ouvertes par ses épisodes maniaques continus (surtout pour ma mère et mon frère). Pour moi, la plupart ont été marqués par le temps, la prière et la maturité. L’une des façons par lesquelles Dieu m’a révélé sa bonté « au pays des vivants » est l’adoucissement de mon cœur. Il m'a donné de l'empathie pour d'autres personnes aux prises avec des relations tout aussi compliquées, du genre qui donne l'impression de tomber dans un piège à ours et de réaliser qu'en plus du gâchis mutilé que vous avez fait avec votre pied, vous pourriez aussi vous casser la cheville pour la ressortir. encore.


Mais l’empathie n’est pas la même chose que de livrer tous les détails inutiles. Chaque fois que je fais allusion sur les réseaux à une figure paternelle loin d’être idéale, ma boîte de réception est inondée de demandes d’informations, de validation, de confirmation d’âge, de similitude d’expérience.

Pour en savoir plus.


Mais je crois sincèrement qu’il ne m’appartient pas vraiment de donner davantage.


Il y a de fortes chances que, dans une culture ancienne où l'intimité était au minimum, les fils de Noé, Sem et Japhet, savaient exactement à quoi ressemblait leur père nu. Et pourtant, lorsque Noé s'enivre et ôte tous ses vêtements dans sa tente, ils « prirent un vêtement et le mirent sur leurs épaules ; puis ils marchèrent à reculons et couvrirent le corps nu de leur père »

Genèse 9 :20-23

Noé, homme de la terre, fut le premier à planter la vigne.

Il en but le vin, s’enivra et se retrouva nu au milieu de sa tente.

Cham, le père de Canaan, vit que son père était nu et il en informa ses deux frères qui étaient dehors.

Sem et Japhet prirent le manteau, le placèrent sur leurs épaules à tous deux et, marchant à reculons, ils en couvrirent leur père qui était nu. Comme leurs visages étaient détournés, ils ne virent pas la nudité de leur père.


Leur refus de « l'exposer » davantage dans son état d'ébriété (honteux) montre une admirable compréhension d'une loi du Seigneur qui n'a pas été littéralement écrite dans la pierre avant de nombreuses années : « Honorez votre père et votre mère » (ce qui est le premier commandement avec une promesse), « afin que tout se passe bien pour vous et que vous ayez une longue vie sur terre » »

Éphésiens 6 :2-3 : Honore ton père et ta mère, c’est le premier commandement qui soit assorti d’une promesse : ainsi tu seras heureux et tu auras longue vie sur la terre.

citant Deutéronome 5 :16 Honore ton père et ta mère, comme te l’a ordonné le Seigneur ton Dieu, afin d’avoir longue vie et bonheur sur la terre que te donne le Seigneur ton Dieu.


Abbie a donc soumis ce chapitre à ses parents avant de le publier.


Protéger, ne pas faire semblant


De toute évidence, s’il était « déshonorant » de reconnaître que les gens sont pécheurs, nous ne saurions même pas que Noé s’est ridiculisé devant sa famille. La Bible ne serait pas pleine de récits édifiants sur la parentalité, comme ceux d’Éli, de Samuel, de David, de Salomon et des trois quarts des autres rois d’Israël et de Juda. Prétendre que des parents (ou des maris, des enfants ou des femmes) imparfaits sont parfaits peut être tout aussi nuisible que de divulguer chaque détail du linge sale au public.

Mais le principe directeur de l'Écriture est que nous refusons d'exposer inutilement les défauts de nos parents (ou de quelqu'un d'autre) en application de 1 Pierre 4 :8 : « Avant tout, ayez entre vous une charité intense, car la charité couvre une multitude de péchés. »



Il y a eu des moments où, loin de désirer couvrir les péchés de mon père avec amour, je n'ai ressenti que de la haine pour lui. Pourtant, aujourd’hui, malgré son combat continu contre la bipolarité, je crois, plus que jamais, en la bonté du Seigneur sur la terre des vivants, et je crois que son œuvre souveraine et son timing valent la peine d’attendre (le mot « attendre » dans L'hébreu est le même que celui de l'espoir). Car « l’espérance ne déçoit pas, puisque l’amour de Dieu a été répandu dans nos cœurs par l’Esprit Saint qui nous a été donné.» (Romains 5 : 5). Heureusement, "quand vous écrivez à partir d'une cicatrice cicatrisée plutôt que d'une plaie ouverte, vous offrez de l'espoir à vos lecteurs." Je parlerai davantage de cet espoir dans le prochain chapitre, mais voici un indice : souvent, lorsque nous nous trouvons coincés dans une lutte à laquelle nous ne pouvons pas sortir, le pardon est la seule clé qui a le pouvoir de déverrouiller la prison de l'amertume et de nous libérer.



LA RÉPONSE DU MONDE AU DIFFICILE


Cherche un moyen de sortir de toutes les relations difficiles


Considère la douleur comme aléatoire et dénuée de sens



Ne voit que le négatif dans une situation « bloquée »


UNE RÉPONSE CHRÉTIENNE AU DIFFICILE


Reste investi dans les relations ordonnées par Dieu malgré le coût


Croit qu'en Christ, toutes choses concourent au bien du croyant


Cherche la croissance dans les difficultés



Étapes d'action


Mémorisez et méditez le Psaume 26 :13 : « Mais j'en suis sûr, je verrai les bontés du Seigneur sur la terre des vivants.»


Si une « difficulté inévitable » vous vient à l’esprit pendant que vous lisez ce chapitre, prenez le temps de demander au Seigneur de vous montrer comment cette situation a été une force positive dans votre vie (même si c’est simplement pour démontrer votre besoin de Jésus). .


Demandez au Seigneur de vous rappeler à quelqu’un qui pourrait avoir besoin d’encouragement pour se rappeler que ses difficultés inévitables ne sont pas désespérées et qu’il verra toujours la bonté du Seigneur sur la terre des vivants. Ensuite, envoyez-leur un SMS, une note ou un repas n'importe quoi pour lui faire savoir que Dieu ne l'a pas oublié.



Questions


À votre avis, pourquoi le mot « attendre » est le même que le mot « espoir » en hébreu ?


Quelles sont certaines des bonnes choses que le Seigneur vous a révélées à propos de vos périodes de « difficultés inexorables » ?


Pourquoi honorer ses parents et couvrir ses péchés par l’amour est-il un tel thème dans la Bible ?



Prière


Seigneur, nous reconnaissons que tout don bon et parfait vient de Toi (Jacques 1 : 17). Aide-nous à changer notre état d’esprit de ressentiment vers celui de recherche du bien alors que nous rencontrons des difficultés auxquelles nous ne pouvons pas échapper dans cette vie. Lorsque nous luttons pour trouver la joie dans le présent, aide-nous à être conscients de la joie à venir.


Jacques 1.16-17

Ne vous y trompez pas, mes frères bien-aimés, les présents les meilleurs, les dons parfaits, proviennent tous d’en haut, ils descendent d’auprès du Père des lumières, lui qui n’est pas, comme les astres, sujet au mouvement périodique ni aux éclipses.




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